Je suis retournée dans "mon" chemin creux, qui ne part de nulle part et ne conduit nulle part, j'ai enlevé du tronc qui me barre le chemin toutes les branches, tout le lierre, tout ces branchages, à présent, je peux passer dessus ou dessous. Faire le tour est un problème parce que ça m'oblige à marcher dans le champs et je sais que le propriétaire n'aime pas ça.

Je traverse des clôtures et je suis le chemin des animaux, vraisemblablement les chats et les chevreuils...

C'est bien nettoyé, j'ai choisi de passer dessus

Hélas, le temps est à nouveau gris...

Il y a eu beaucoup d'arbres morts en travers du chemin, c'était sportif...

Et hop ! Par dessus !... C'est haut quand même...

Je reviens de "mon" chemin creux, qui ne mène nulle part, qui ne commence pas, qui ne finit pas... Il faut y aller en bottes, avec un sécateur et des gants de jardin. Ce chemin n'est pratiqué que par le vent qui fait tomber les arbres et les chevreuils qui ont l'habitude... C'était terrible mais je n'ai pas abandonné et suis allée jusqu'au bout. Dans ce chemin il y a des jacinthes sauvages et des orchidées sauvages mais ce n'est pas encore la saison.

Dessus ? Dessous ? L'un et l'autre me semblait périlleux alors j'ai trouvé le moyen de contourner. À droite il y a une clôture en barbelé au dessus d'un bord à pic, de l'autre côté c'est un roncier, je suis passée par là, me frayant un chemin avec mon sécateur...

 Le ciel hier soir :

Mes jacinthes pas sauvages sortent timidement

Comme il ne pleut pas, je me dis que je vais aller dans le chemin creux (qui est communal) ...

Le ciel est sombre...

Il m'avait bien semblé, de loin, qu'un arbre était tombé...

Mais c'est pire que j'imaginais

Dessus ou dessous ? Ce sera pour une autre fois !

Cette tranchée n'est pas faite pour marcher dedans, c'est pour éviter les inondations,

Je pense opter pour "dessus"... "dessous" est problématique...

Je n'avais pas pensé à noter que ce chemin ne mène nulle part, ni d'un côté, ni de l'autre ! J'ai eu la permission d'enjamber des clôtures pour pouvoir le parcourir d'un côté. Quand je suis au bout, je fais un câlin à un gros arbre et je m'en retourne. C'est encore très humide et donc glissant. Le maire a creusé une profonde tranchée pour protéger les habitants des inondations, quand on est au fond, il n'est pas facile de remonter, même si ça n'en a pas l'air...

Rêver est notre refuge...

Voici une photo que j'ai prise il y a trois ans dans un endroit magique où les fées et les ondines sont adorables et accueillantes, il y a quelques trolls taquins cherchant à faire trébucher mais les fées les remettent au pas.

Bon, alors, désolée, mais ce n'est pas à Brocéliande, ce n'est pas du tout au bord de la mer ! C'est dans un petit paradis qui se trouve au nord de l'Aveyron et qui frôle le Cantal au point de se mélanger parfois.